Presse Locale
Article du JSL: mercredi 2 mars 2022

Torcymages 2022, une « cuvée grand cru » pour le 30e festival

 

Les présidents : Alexis Buday, président du jury 2022 (avec Geneviève Colin et Chantal Prost) et Christian Landré, président de Torcymages. Photo JSL /Élisabeth GUINOT

Spectateurs, jury, élus, tous sont unanimes : le 30e festival de courts métrages torcéen, Torcymages, est un grand cru. Il a eu lieu du 26 et 27 février, au centre culturel de Torcy.

Près de 200 spectateurs ont pu visionner, samedi 26 et dimanche 27 février, les 15 œuvres qui constituaient la “boucle” proposée par Torcymages, un festival de courts-métrages qui a fêté sa 30e édition. « En plus du plaisir de retrouver une vraie salle avec des vrais gens, on a des films qui tiennent la route, commentait une jeune femme à la sortie du centre culturel de Torcy. C’est la meilleure sélection depuis des années ».

Il est vrai que le talent était au rendez-vous. Le court-métrage est une discipline exigeante. Le réalisateur doit aller à l’essentiel, être efficace en un temps contraint et les auteurs sélectionnés ont répondu aux exigences en présentant un travail de qualité. Humour ou sujets graves, animations ou films, tous les scénarios étaient imaginatifs, soignés avec, clé de la réussite, une chute réussie.

Un choix des œuvres minutieux qui a séduit le public

De la fraîcheur de Kiki la plume au déroutant Houseboat en passant par Covid pour Noël , aventures rocambolesques d’un père Noël déjanté ou Je suis Mélika et sa douceur bienveillante, chacun a trouvé le film qui l’a ému tant les sujets abordés étaient riches et variés. L’humour noir et les prouesses techniques de Nikolas Aguettaz qui a réalisé seul L’entretien ont séduit le jury. Le public a préféré La voix , rencontre improbable et romantique d’une jeune femme handicapée et d’un sportif. Le prix de la Ville revient à Smile réalisé par des lycéens sur les difficultés à communiquer quand on est mal- entendant.

Les récompenses attribuées, constituées de matériel informatique ou vidéo, permettront aux lauréats d’enrichir leur pratique cinématographique.

« Nous dédions ce festival à notre amie, Josiane Armillès-Guagneti, cheville ouvrière de l’association. Elle nous a quittés en décembre, a lancé, ému, le président, Christian Landré, avant de poursuivre. Torcymages est une aventure qui dure depuis 30 ans. On a changé physiquement mais, dans la tête, c’est toujours pareil. Il nous faut juste recruter des jeunes pour que le festival dure encore longtemps. » Avis aux intéressés…


Monique Lattard annonce le lauréat du prix de la Ville Photo JSL /Élisabeth GUINOT